Actions d’entreprises américaines à grande capitalisation : l’accent est mis sur les résultats
Le gérant Jeremiah Buckley partage ses perspectives 2025 pour les actions américaines à grande capitalisation, en soulignant les tendances positives en matière de bénéfices et la vigueur de l'économie. Il explique également pourquoi le marché pourrait de plus en plus faire la distinction entre les entreprises qui répondent aux attentes en matière de croissance et celles qui n'y parviennent pas, et pourquoi les entreprises qui investissent dans l'innovation et l'augmentation de leur part de marché sont en mesure de se démarquer.
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Principaux points à retenir :
- Les perspectives pour les actions américaines à grande capitalisation restent positives, soutenues par une croissance continue des bénéfices, des dépenses de consommation élevées et de solides marchés du travail. Cependant, les gains de l'indice S&P 500® en 2024 ont dépassé la croissance des bénéfices, ce qui a entraîné une hausse des valorisations.
- L'augmentation des valorisations suggère que le marché fera de plus en plus la distinction entre les entreprises qui répondent aux attentes de bénéfices et celles qui n'y parviennent pas. La sélectivité est particulièrement importante entre les secteurs et au sein des sous-secteurs, en particulier quand les prix des actions ont augmenté sans que les bénéfices n'aient progressé dans les mêmes proportions.
- Selon nous, les entreprises qui investissent dans l'innovation et gagnent des parts de marché sont en mesure de générer une croissance continue de leurs bénéfices. Par rapport à leurs concurrentes qui dépendent davantage d'une expansion économique généralisée, ces entreprises pourraient également mieux résister si la croissance décevait par rapport aux prévisions optimistes.
Des bénéfices solides et une croissance économique résiliente ont alimenté les gains des marchés boursiers américains en 2024. Alors que les valeurs technologiques et les services de communication ont été à l’origine de la hausse des bénéfices et des performances, le leadership du marché s’est élargi, les secteurs cycliques tels que les valeurs financières et industrielles ayant pris de l’élan.
Les perspectives pour les actions américaines à grande capitalisation restent positives, soutenues par la croissance continue des bénéfices et la vigueur de l’économie. Toutefois, il est important de noter que la hausse du S&P 500 en 2024 a été plus rapide que la croissance des bénéfices. Il convient donc de faire preuve de sélectivité entre les secteurs et au sein des sous-secteurs, où les valorisations ont augmenté. Selon nous, la capacité d’une entreprise à générer une croissance qui justifie sa valorisation pourrait être un facteur déterminant de la performance en 2025.
Un contexte économique favorable
L’économie américaine repose sur des fondements solides, avec une croissance modérée soutenue par une consommation forte et des marchés du travail sains. L’augmentation du revenu personnel disponible, les gains boursiers, l’augmentation des intérêts sur les liquidités et la croissance des salaires réels laissent présager des dépenses de consommation saines. Les marges bénéficiaires des entreprises se sont maintenues, ce qui limite la probabilité de licenciements massifs. En outre, la Réserve fédérale (Fed) peut déployer des politiques de relance si nécessaire, ce qui renforce les attentes d’un atterrissage en douceur.
La récente reprise de la productivité du travail est particulièrement encourageante (Schéma 1). Ce moteur économique souvent négligé permet aux entreprises d’augmenter les salaires tout en maintenant leurs marges bénéficiaires. À son tour, cette croissance des salaires soutient la vigueur des dépenses de consommation, un moteur essentiel de l’économie. Nous pensons que cette hausse de la productivité devrait se poursuivre grâce aux innovations et aux gains de productivité de l’intelligence artificielle (IA) que nous observons dans tous les secteurs.
Schéma 1 : le rebond de la productivité du travail
Depuis le troisième trimestre 2022, l’indice de productivité du travail aux États-Unis a augmenté pendant huit trimestres consécutifs après trois baisses trimestrielles.
Source : Bureau des statistiques du travail des États-Unis, secteur des entreprises non agricoles : productivité du travail (production par heure) pour tous les travailleurs. Indice 2017 = 100, fréquence trimestrielle, corrigé des variations saisonnières. Données valables au 7 novembre 2024.
S’agissant des risques économiques, nous surveillons la concentration des récentes créations d’emplois dans certains secteurs tels que l’hôtellerie, la santé, l’administration publique et la construction, car la croissance globale de l’emploi pourrait être freinée par une participation limitée.
Technologie et autres opportunités de croissance
En ce qui concerne les opportunités spécifiques, l’IA reste un thème attrayant malgré la récente volatilité des actions qui y sont liées. Les signaux fondamentaux se renforcent, avec une augmentation des dépenses d’investissement et une forte demande d’unités de traitement graphique (GPU) et d’infrastructures liées à l’IA. Nous conservons une opinion positive sur les hyperscalers et les infrastructures de semi-conducteurs, dont les valorisations semblent raisonnables compte tenu de leurs trajectoires de croissance et de leurs plans logiques de dépenses d’investissement.
En dehors de la technologie, nous pensons que les actions du secteur de la santé présentent des perspectives de croissance intéressantes et des valorisations raisonnables, en particulier dans les sous-secteurs de la biotechnologie et des dispositifs médicaux, où les percées scientifiques permettent de mettre au point plusieurs nouveaux traitements.
En outre, nous voyons des opportunités intéressantes dans les services aux consommateurs et les services financiers. La vigueur du marché de l’emploi est de bon augure pour les dépenses de consommation discrétionnaire, en particulier dans le secteur des voyages et de l’hôtellerie. Dans le secteur financier, nous sommes favorables à la poursuite de la transition des paiements en espèces vers les paiements par carte, ainsi qu’aux sociétés de services financiers qui devraient bénéficier d’une activité accrue sur les marchés financiers.
Les services publics, dont les perspectives de croissance s’améliorent et dont les niveaux de dividendes sont attrayants, constituent un autre domaine d’intérêt. L’accélération de la demande d’électricité pour les centres de données et, plus généralement, la tendance à l’électrification sont à l’origine d’une augmentation des prévisions de croissance des bénéfices à long terme pour le secteur.
Se concentrer sur les entreprises innovantes qui gagnent des parts de marché
Bien que nous maintenions nos perspectives positives sur les actions d’entreprises américaines à grande capitalisation, la sélectivité s’avère essentielle. En 2025, nous nous attendons à ce que le marché fasse de plus en plus la différence entre les entreprises qui répondent aux attentes en matière de bénéfices et celles qui n’y parviennent pas. Certains secteurs ayant bénéficié de la baisse des taux d’intérêt ou de l’optimisme électoral, en particulier les banques et les sociétés de biens d’équipement, ont connu une expansion multiple sans que les bénéfices ne soient revus à la hausse, ce qui rend leurs valorisations vulnérables.
En outre, les prix du marché dans certains secteurs reflètent les attentes d’une accélération de la croissance économique dans le cadre des politiques pro-croissance de la nouvelle administration. Toutefois, nous pensons que le scénario le plus probable est celui d’une activité économique constante qui favorise un atterrissage en douceur. Par conséquent, nous nous concentrons sur les cas où l’expansion multiple est justifiée par une force fondamentale, plutôt que sur ceux où elle témoigne simplement d’un optimisme temporaire.
Selon nous, les entreprises qui investissent dans l’innovation et gagnent des parts de marché se démarqueront de leurs concurrents. La capacité de ces entreprises à générer une croissance interne leur permet de se prémunir contre la pression des valorisations si l’économie ne s’accélère pas, contrairement à leurs concurrents qui ont tendance à s’appuyer davantage sur des conditions économiques plus larges pour stimuler la croissance de leurs bénéfices. Nous pensons que les entreprises de croissance de haute qualité, avec des produits différenciés, peuvent générer une croissance soutenue des bénéfices dans différents scénarios économiques en 2025 et au-delà.
L’indice S&P 500®reflète la performance des grandes capitalisations américaines et représente la performance des marchés actions américains.
La volatilité mesure le risque en utilisant la dispersion des performances pour un investissement donné.
Informations importantes
Les titres de participation (actions)ont soumis à des risques, y compris le risque de marché. Les performances fluctueront en fonction des évolutions de l’émetteur, de la politique et de l’économie.
Les valeurs de croissance sont soumises à un risque accru de perte et de volatilité de leurs cours. Elles peuvent en outre ne pas atteindre leur potentiel de croissance perçu.
L’industrie de la santé est soumise à des réglementations gouvernementales, des taux de remboursement et des approbations gouvernementales de produits et de services différents, ce qui pourrait avoir une incidence considérable sur les prix et la disponibilité et celle-ci peut être légèrement affectée par une obsolescence rapide et par l’expiration des brevets.
Les secteurs technologiques peuvent être considérablement affectées par l’obsolescence des technologies existantes, la brièveté des cycles de production, la chute des prix et des bénéfices, la concurrence des nouveaux arrivants sur le marché et la conjoncture économique dans son ensemble Un investissement centré sur une seule industrie pourrait être plus volatil que la performance d’investissements moins concentrés et que le marché dans son ensemble.
Les opinions exprimées sont celles de l'auteur au moment de la publication et peuvent différer de celles d'autres personnes/équipes de Janus Henderson Investors. Les références faites à des titres individuels ne constituent pas une recommandation d'achat, de vente ou de détention d'un titre, d'une stratégie d'investissement ou d'un secteur de marché, et ne doivent pas être considérées comme rentables. Janus Henderson Investors, son conseiller affilié ou ses employés peuvent avoir une position dans les titres mentionnés.
Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Toutes les données de performance tiennent compte du revenu, des gains et des pertes en capital mais n'incluent pas les frais récurrents ou les autres dépenses du fonds.
Les informations contenues dans cet article ne constituent pas une recommandation d'investissement.
Il n'y a aucune garantie que les tendances passées se poursuivront ou que les prévisions se réaliseront.
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Informations importantes :
Veuillez consulter, ci-dessous, les informations importantes relatives aux fonds visés dans cet article.
- Les actions/parts peuvent perdre rapidement de la valeur et impliquent généralement des niveaux de risques plus élevés que les obligations ou les instruments du marché monétaire. La valeur de votre placement peut par conséquent chuter.
- L’émetteur d’une obligation (ou d’un instrument du marché monétaire) peut devenir incapable ou refuser de payer les intérêts ou de rembourser le capital au Fonds. Si tel est le cas ou si le marché considère cette éventualité comme pertinente, la valeur de l’obligation chutera.
- Lorsque les taux d’intérêt augmentent (ou baissent), le cours des différents titres sera influencé de différentes manières. Plus particulièrement, la valeur des obligations baisse généralement lorsque les taux d’intérêt augmentent. Ce risque est généralement corrélé à l’échéance de l’investissement dans l’obligation.
- Le Fonds investit dans des obligations à haut rendement (non « investment grade ») qui offrent généralement des taux d’intérêt plus élevés que les obligations de type « investment grade », mais qui sont plus spéculatives et plus sensibles aux changements défavorables des conditions du marché.
- Un Fonds fortement exposé à une région géographique ou à un pays donné implique des risques plus importants qu’un Fonds plus largement diversifié.
- Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réaliser ses objectifs d’investissement. Cela peut générer un « effet de levier », qui peut amplifier les résultats d’un investissement, et les gains ou les pertes pour le Fonds peuvent être supérieurs au coût de l’instrument dérivé. Les instruments dérivés présentent également d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
- Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
- Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
- Tout ou partie des frais courants peuvent être prélevés sur le capital, ce qui peut éroder le capital ou réduire le potentiel de croissance du capital.
- Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocié ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.
- Outre le revenu, cette catégorie d’actions peut distribuer des plus-values réalisées et non réalisées en plus du capital initialement investi. Les frais, charges et dépenses sont également déduits du capital. Les deux facteurs peuvent se traduire par une érosion du capital et un potentiel réduit de croissance du capital. Les investisseurs sont également informés que les distributions de cette nature peuvent être considérées (et imposables) en tant que revenu en fonction de la législation fiscale locale.
Risques spécifiques
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- Les marchés émergents exposent le Fonds à une volatilité plus élevée et à un risque de perte plus important que les marchés développés ; ils sont susceptibles aux événements politiques et économiques défavorables, et peuvent être moins bien réglementés avec des procédures de garde et de règlement moins robustes.
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- Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d’actions/de parts d’une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est « couverte »), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
- Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
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Risques spécifiques
- L’émetteur d’une obligation (ou d’un instrument du marché monétaire) peut devenir incapable ou refuser de payer les intérêts ou de rembourser le capital au Fonds. Si tel est le cas ou si le marché considère cette éventualité comme pertinente, la valeur de l’obligation chutera.
- Lorsque les taux d’intérêt augmentent (ou baissent), le cours des différents titres sera influencé de différentes manières. Plus particulièrement, la valeur des obligations baisse généralement lorsque les taux d’intérêt augmentent. Ce risque est généralement corrélé à l’échéance de l’investissement dans l’obligation.
- Le Fonds investit dans des obligations à haut rendement (non « investment grade ») qui offrent généralement des taux d’intérêt plus élevés que les obligations de type « investment grade », mais qui sont plus spéculatives et plus sensibles aux changements défavorables des conditions du marché.
- Certaines obligations (obligations remboursables par anticipation) donnent à leurs émetteurs le droit de rembourser le capital par anticipation ou de prolonger l’échéance. Les émetteurs peuvent exercer ces droits lorsqu’ils sont favorables, ce qui peut avoir une incidence sur la valeur du fonds.
- Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réaliser ses objectifs d’investissement. Cela peut générer un « effet de levier », qui peut amplifier les résultats d’un investissement, et les gains ou les pertes pour le Fonds peuvent être supérieurs au coût de l’instrument dérivé. Les instruments dérivés présentent également d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
- Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d’actions/de parts d’une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est « couverte »), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
- Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
- Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
- Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocié ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.
- Outre le revenu, cette catégorie d’actions peut distribuer des plus-values réalisées et non réalisées en plus du capital initialement investi. Les frais, charges et dépenses sont également déduits du capital. Les deux facteurs peuvent se traduire par une érosion du capital et un potentiel réduit de croissance du capital. Les investisseurs sont également informés que les distributions de cette nature peuvent être considérées (et imposables) en tant que revenu en fonction de la législation fiscale locale.