Veuillez vous assurer que Javascript est activé aux fins d'accessibilité au site web. Policy uncertainty argues for a global, selective approach to stocks - Janus Henderson Investors - France Investor
Pour les investisseurs particuliers en France

L'incertitude politique appelle une approche mondiale et sélective des actions

Julian McManus, gestionnaire de portefeuille, estime qu'une nouvelle administration aux États-Unis pourrait entraîner une plus grande volatilité sur les marchés boursiers mondiaux en 2025, d'où l'importance de se concentrer sur les fondamentaux des entreprises, tels que le flux de trésorerie disponible.

Julian McManus

Gestionnaire de portefeuille


4 décembre 2024
5 minutes de visionnage

Principaux points à retenir :​

  • L'issue de l'élection américaine devrait donner lieu à de nouvelles politiques commerciales et fiscales qui pourraient accroître la volatilité des marchés boursiers mondiaux en 2025.
  • La transition pourrait également créer des opportunités de capitalisation pour les investisseurs sur de nouvelles sources de croissance et tirer parti des écarts de valorisation.
  • Selon nous, une approche globale ascendante de l'investissement en actions l'année prochaine pourrait aider les investisseurs à construire un portefeuille plus résistant dans une période d'incertitude accrue.

Julian McManus : En ce qui concerne les perspectives pour les actions mondiales en 2025, en dehors des États-Unis, je pense tout d'abord qu'elles dépendront moins de l'évolution des taux dans la mesure où, il y a encore un mois, les marchés s'attendaient à ce que les taux baissent de manière synchronisée, hormis au Japon qui suit son propre cycle des taux.

Je pense qu'avec l'arrivée de l'administration Trump, qui est susceptible de prendre quelques mesures inflationnistes, ces anticipations de taux sont en cours de réajustement. Par conséquent, il est probablement plus utile d'adopter une approche davantage bottom-up et de jouer ainsi sur nos points forts, à savoir la recherche d'une croissance des flux de trésorerie disponible sous-estimée par le marché.

Or nous faisons ce constat dans un certain nombre de domaines. Il y a des opportunités à saisir dans le domaine de la défense. Alors que les États-Unis délaissent l'Europe et l'OTAN pour se tourner davantage vers le Pacifique, les gouvernements européens vont devoir s'impliquer et payer pour leur propre défense. Ainsi, je pense que l'on verra les pays européens consacrer beaucoup plus d'argent à leur sécurité et à leur défense.

Je pense que l'Asie sera un cas fascinant, avec des pays qui connaîtront des sorts différents. Il y aura les « nantis » et les « démunis ». La Chine va certainement se retrouver dans une situation plus difficile à mesure que les États-Unis durciront leur politique de sanctions et s'efforceront de rétablir leur balance commerciale. Dans le même temps, je pense que l'Inde est en pleine ascension. Elle a des atouts qui lui permettront s'inscrire sa croissance sur le long terme.

Et puis il y a le Japon, qui fait figure de cas particulier. Il y a de bonnes affaires un peu partout mais il faut faire le tri. Il faut savoir dénicher les bonnes affaires en partant de la base, en fouillant dans les profondeurs du bilan, les structures de capital devenant plus efficaces et les entreprises un peu plus soucieuses de la rentabilité.

Nous observons également des opportunités du point de vue de la valorisation. En Europe par exemple, les multiples sont bien souvent plus bas mais les taux de croissance sont également plus faibles. Et loin de nous l'idée de penser que les ratios cours/bénéfices retrouveront un niveau équivalent de part et d'autre de l'Atlantique. Je ne pense pas que ce soit réaliste. Cela dit, il existe des entreprises très attrayantes et relativement prospères en Europe, ainsi qu'en Asie et au Japon.

À l'inverse, aux États-Unis, certains pans du marché sont probablement surévalués. Ainsi, les actions américaines pourraient devenir un peu moins chères — ou, devrais-je dire, leurs multiples pourraient subir une correction et se dégonfler — et certains pans de l'Europe et de l'Asie se redresser.

À mon avis, la volatilité liée aux tensions géopolitiques constitue le principal risque. La série de nominations au sein de la future administration [Trump] qui prendra le relais en janvier laisse présager une politique assez dure, notamment en ce qui concerne les affaires étrangères et le commerce international. La seule chose prévisible, c'est que le risque est de retour et que la volatilité s'accentue. Nous devons veiller à ce que les entreprises dans lesquelles nous investissons résistent à cette volatilité et restent concentrées sur le flux de trésorerie disponible.

Informations importantes

Les titres de participation (actions) sont soumis à des risques, y compris le risque de marché. Les performances varieront en fonction de l'évolution de la situation de l’émetteur et des tendances politiques et économiques.

Les titres étrangers s’accompagnent de risques supplémentaires, dont la fluctuation des devises, l’incertitude politique et économique, une volatilité accrue, une liquidité moindre et des normes différentes en matière de reporting financier et de communication d’informations, autant de facteurs qui sont amplifiés sur les marchés émergents.

Market GPS

PERSPECTIVES DES GÉRANTS POUR 2025

Le rendement des flux de trésorerie disponible (« Free cash flow yield ») est un ratio financier qui mesure les flux de trésorerie dont dispose une entreprise en cas de liquidation ou d'autres obligations en comparant son flux de trésorerie disponible par action avec son cours de marché par action et il indique le niveau de flux de trésorerie que l'entreprise génèrera rapporté à son cours de bourse.

Les risques idiosyncrasiques sont des facteurs spécifiques à une entreprise en particulier qui n'ont que peu ou pas de corrélation avec le risque de marché.

Le ratio cours/bénéfices (PER) sert à mesurer le cours d’une action par rapport au bénéfice par action d’une valeur, ou de plusieurs valeurs détenues en portefeuille.

Politique monétaire : politique d’une banque centrale, visant à influencer le niveau d’inflation et de croissance d’une économie. Elle comprend le contrôle des taux d’intérêt et de la masse monétaire.

La volatilité mesure le risque en utilisant la dispersion des performances pour un investissement donné.

Les opinions exprimées sont celles de l'auteur au moment de la publication et peuvent différer de celles d'autres personnes/équipes de Janus Henderson Investors. Les références faites à des titres individuels ne constituent pas une recommandation d'achat, de vente ou de détention d'un titre, d'une stratégie d'investissement ou d'un secteur de marché, et ne doivent pas être considérées comme rentables. Janus Henderson Investors, son conseiller affilié ou ses employés peuvent avoir une position dans les titres mentionnés.

 

Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Toutes les données de performance tiennent compte du revenu, des gains et des pertes en capital mais n'incluent pas les frais récurrents ou les autres dépenses du fonds.

 

Les informations contenues dans cet article ne constituent pas une recommandation d'investissement.

 

Il n'y a aucune garantie que les tendances passées se poursuivront ou que les prévisions se réaliseront.

 

Communication Publicitaire.

 

Glossaire

 

 

 

Informations importantes :

Veuillez consulter, ci-dessous, les informations importantes relatives aux fonds visés dans cet article.

Le Janus Henderson Fund (le « Fonds ») est une SICAV de droit luxembourgeois immatriculée le 26 septembre 2000, gérée par Janus Henderson Investors Europe S.A. Janus Henderson Investors Europe S.A. peut décider de mettre fin aux modalités de commercialisation de cet Organisme de Placement Collectif conformément à la réglementation en vigueur. Ce document est une communication promotionnelle. Veuillez vous reporter au prospectus de l'OPCVM et au DICI avant de prendre toute décision finale d'investissement.
    Risques spécifiques
  • Les actions/parts peuvent perdre rapidement de la valeur et impliquent généralement des niveaux de risques plus élevés que les obligations ou les instruments du marché monétaire. La valeur de votre placement peut par conséquent chuter.
  • Les marchés émergents exposent le Fonds à une volatilité plus élevée et à un risque de perte plus important que les marchés développés ; ils sont susceptibles aux événements politiques et économiques défavorables, et peuvent être moins bien réglementés avec des procédures de garde et de règlement moins robustes.
  • Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réduire le risque ou de gérer le portefeuille plus efficacement. Toutefois, cela introduit d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
  • Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d’actions/de parts d’une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est « couverte »), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
  • Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
  • Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
  • Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocié ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.
Julian McManus

Gestionnaire de portefeuille


4 décembre 2024
5 minutes de visionnage

Principaux points à retenir :​

  • L'issue de l'élection américaine devrait donner lieu à de nouvelles politiques commerciales et fiscales qui pourraient accroître la volatilité des marchés boursiers mondiaux en 2025.
  • La transition pourrait également créer des opportunités de capitalisation pour les investisseurs sur de nouvelles sources de croissance et tirer parti des écarts de valorisation.
  • Selon nous, une approche globale ascendante de l'investissement en actions l'année prochaine pourrait aider les investisseurs à construire un portefeuille plus résistant dans une période d'incertitude accrue.