Façonner un avenir plus radieux : L'impact de l'IA sur le secteur de la santé
Sarah de Lagarde, responsable mondiale des affaires générales, a perdu deux membres lors d'un accident dans le métro londonien en 2022. Écoutez-la expliquer comment l'IA l'aide à se rétablir, ainsi que le gérant de portefeuille Andy Acker, qui estime que l'histoire de Sarah est emblématique des nombreux progrès réalisés dans le domaine de la santé.
7 minutes de visionnage
Principaux points à retenir :
- Même si l'intelligence artificielle (IA) est appelée à avoir un large éventail d'applications, l'impact de cette technologie sur le secteur de la santé pourrait se faire sentir à l'échelle mondiale.
- Les prothèses dotées d'IA, par exemple, peuvent désormais imiter les fonctions motrices fines, comme l'explique Sarah de Lagarde, qui en utilise une depuis qu'elle a perdu son bras droit à la suite d'un grave accident dans le métro.
- Les innovations de ce type se multiplient dans l'ensemble du secteur de la santé et crée une multitude d'opportunités pour les patients et les investisseurs.
Informations importantes
L’industrie de la santé est soumise à des réglementations gouvernementales, des taux de remboursement et des approbations gouvernementales de produits et de services différents, ce qui pourrait avoir une incidence considérable sur les prix et la disponibilité et celle-ci peut être légèrement affectée par une obsolescence rapide et par l’expiration des brevets.
Les secteurs technologiques peuvent être considérablement affectées par l’obsolescence des technologies existantes, la brièveté des cycles de production, la chute des prix et des bénéfices, la concurrence des nouveaux arrivants sur le marché et la conjoncture économique dans son ensemble Un investissement centré sur une seule industrie pourrait être plus volatil que la performance d’investissements moins concentrés et que le marché dans son ensemble.
JHI
JHI
Andy Acker : L'innovation dans le secteur de la santé atteint aujourd'hui un niveau que je n'aurais jamais imaginé. J'investis dans ce secteur depuis près de 25 ans chez Janus Henderson. Les percées que nous observons aujourd'hui et l'impact qu'elles ont sur les patients dépassent l'imagination. Une bonne partie de ce qui se fait aujourd'hui aurait semblé relever de la science-fiction il y a dix ans encore.
Michael Wooldridge : L'IA offre donc un large éventail d'applications potentielles. Elle va affecter pratiquement tous les aspects de notre vie personnelle et professionnelle et créera de nouvelles opportunités à l'infini. Néanmoins, je pense que la santé est l'un des domaines d'application où l'IA est susceptible d'engendrer des transformations à l'échelle mondiale. D'ailleurs, il s'agit à mes yeux de l'application la plus enthousiasmante de cette technologie.
Sarah de Lagarde : Fin 2022, j'ai été victime d'un malheureux accident. Dans les transports publics à Londres, j'ai glissé sur un quai humide et à la surface irrégulière et je suis tombée dans l'espace entre le train à l'arrêt et le quai, sans que personne ne m'entende ou ne me voie. Le train est parti et a sectionné mon bras droit au-dessus du coude ainsi que ma jambe droite au-dessous du genou.
J'ai fini par être retrouvée et sauvée, puis j'ai entamé un longue convalescence. J'ai bénéficié de prothèses, en particulier d'une prothèse de bras qui est un petit bijou de technologie : un bras bionique doté d'un coude articulé et d'une main multi-articulée. Il s'agit d'un dispositif non-invasif. Il s'agit en fait d'un manchon sur-mesure dans lequel sont intégrées 16 électrodes placé sur le moignon. Avec cette prothèse, lorsque je pense à un geste, je contracte la bonne combinaison de muscles à l'intérieur du manchon. Les électrodes captent le signal et le transforment en impulsions électriques qui me permettent de bouger ma main bionique.
Simon Pollard : COVVI a été fondée en juillet 2017 avec pour mission de créer la prothèse de la main la plus performante au monde. Les utilisateurs et les médecins ont été étroitement associés à cette démarche. Ce faisant, nous voulions apporter un réelle amélioration dans la vie des personnes amputées des membres supérieurs et apporter au patient final une vraie solution.
Cette prothèse est dotée d'une technologie sans égal. Ses fonctions innovantes d'assistance à distance – concrètement, nous pouvons accéder à la prothèse de main depuis n'importe quel endroit du monde – nous permettent d'aider à la configuration ou de régler un éventuel problème de logiciel. Nous disposons ensuite d'une application conviviale qui aide les personnes amputées à modifier les réglages et à réduire la charge de travail mentale et physique nécessaire pour actionner la prothèse. Cette dernière dispose de 24 préhensions et gestes programmables, qui facilitent évidemment la motricité fine et offrent un contrôle précis et polyvalent sur un large éventail de mouvements des doigts.
Nous disposons aujourd'hui d'une main qui, nous en sommes convaincus, change la vie des gens au quotidien. L'apprentissage automatique permet un contrôle personnalisé. Les algorithmes d'IA apprennent de vos propres mouvements, de vos schémas et de vos préférences, permettant ainsi à la prothèse de s'adapter et de personnaliser son comportement.
de Lagarde : Le volet intelligence artificielle du bras bionique est vraiment intéressante car il facilite grandement la vie de l'utilisateur. Chaque jour où j'utilise la prothèse, des données sont recueillies sur la façon dont je l'utilise. Ces données sont stockées dans un serveur central, mais aussi dans une application installée sur mon téléphone, et je peux ajuster cela tous les jours. Chaque jour, la machine apprend comment j'utilise ces schémas de préhension spécifiques et, par essence, elle rend l'exécution plus rapide et plus facile. Ainsi, la vitesse d'exécution d'un geste qui m'aurait demandé beaucoup d'énergie cérébrale pour l'activer passera, au fil du temps, de 10 secondes à presque instantanément, ce qui est formidable pour l'utilisateur final.
Wooldridge : Je pense que l'on se dirige vers un monde où la technologie a vocation à permettre aux gens de vivre une vie normale dans des circonstances où, auparavant, ils n'en auraient pas eu la capacité.
Certains de mes collègues pensent qu'ils seront capables de reconnaître l'apparition d'une démence rien qu'en observant la façon dont les gens utilisent leur smartphone. Ainsi, par exemple, l'un des symptômes de la démence est que des tâches cognitives simples, comme trouver quelqu'un dans une liste de contacts sur un téléphone, prennent plus de temps. Ainsi, repérer les changements de comportement chez les personnes grâce à l'IA est quelque chose qui semble réalisable. J'insiste sur le fait que la technologie n'est pas encore au point, mais il n'y a aucune raison pour qu'elle ne le soit pas.
Acker : Nous pensons que les progrès médicaux actuels ne sont qu'un aperçu de ce que l'avenir nous réserve. La puissance de traitement et la quantité d'informations que nous obtenons, par exemple, sur les causes génétiques sous-jacentes des maladies, augmentent très vite, ce qui laisse espérer des percées significatives à l'avenir. En fait, nombreux sont ceux qui ont qualifié le siècle à venir de Siècle de la biologie et nous partageons pleinement cet avis.
de Lagarde : J'ai bon espoir que ce ne soit que le début des progrès incroyables réalisés dans le domaine des technologies médicales grâce à l'intelligence artificielle. Cette dernière peut être appliquée à un éventail beaucoup plus large de prothèses, mais aussi d'aides à la mobilité, ce qui sera intéressant pour une population vieillissante qui souhaite rester mobile aussi longtemps qu'elle le pourra.
Acker : Les possibilités d'innovation restent énormes. Les besoins médicaux non satisfaits sont considérables, qu'il s'agisse des personnes atteintes d'un cancer, de maladies cardiaques, du diabète ou celles qui ont subi un accident ayant conduit à l'amputation d'un membre. Ces applications de la technologique vont bouleverser la médecine et les soins de santé et nous pensons que cela va créer d'énormes opportunités pour les investisseurs dans les années à venir.
Les opinions exprimées sont celles de l'auteur au moment de la publication et peuvent différer de celles d'autres personnes/équipes de Janus Henderson Investors. Les références faites à des titres individuels ne constituent pas une recommandation d'achat, de vente ou de détention d'un titre, d'une stratégie d'investissement ou d'un secteur de marché, et ne doivent pas être considérées comme rentables. Janus Henderson Investors, son conseiller affilié ou ses employés peuvent avoir une position dans les titres mentionnés.
Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Toutes les données de performance tiennent compte du revenu, des gains et des pertes en capital mais n'incluent pas les frais récurrents ou les autres dépenses du fonds.
Les informations contenues dans cet article ne constituent pas une recommandation d'investissement.
Il n'y a aucune garantie que les tendances passées se poursuivront ou que les prévisions se réaliseront.
Communication Publicitaire.
Informations importantes :
Veuillez consulter, ci-dessous, les informations importantes relatives aux fonds visés dans cet article.
- Les actions/parts peuvent perdre rapidement de la valeur et impliquent généralement des niveaux de risques plus élevés que les obligations ou les instruments du marché monétaire. La valeur de votre placement peut par conséquent chuter.
- Les actions des sociétés petites et moyennes peuvent être plus volatiles que celles des grandes sociétés, et il peut parfois s’avérer difficile de valoriser ou de vendre des actions au prix ou dans le délai souhaités, ce qui augmente le risque de pertes.
- Un Fonds fortement exposé à une région géographique ou à un pays donné implique des risques plus importants qu’un Fonds plus largement diversifié.
- Le Fonds est axé sur des secteurs ou des thématiques d’investissement particuliers, et peut être fortement touché par des facteurs tels que les modifications des règlementations gouvernementales, la concurrence accrue sur les prix, les progrès technologiques et d’autres événements défavorables.
- Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réaliser ses objectifs d’investissement. Cela peut générer un « effet de levier », qui peut amplifier les résultats d’un investissement, et les gains ou les pertes pour le Fonds peuvent être supérieurs au coût de l’instrument dérivé. Les instruments dérivés présentent également d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
- Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d’actions/de parts d’une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est « couverte »), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
- Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
- Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
- Le Fonds peut encourager un niveau supérieur de coûts de transaction consécutivement à un investissement sur des marchés négociés moins activement ou moins développés par rapport à un fonds qui investit sur des marchés plus actifs / plus développés.
- Le Fonds peut perdre de l’argent si une contrepartie avec laquelle le Fonds négocié ne veut ou ne peut plus honorer ses obligations, ou en raison d’un échec ou d’un retard dans les processus opérationnels ou de la défaillance d’un fournisseur tiers.