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« Research in Action » : Renforcement de la thèse d'investissement du secteur de la santé en 2024

Perspectives du secteur de la santé en 2024 : notre Gérant Andy Acker explique pourquoi, après avoir sous-performé en 2023, le secteur de la santé pourrait être bien positionné pour l'année 2024.

Andy Acker, CFA

Andy Acker, CFA

Gestionnaire de portefeuille


Matt Peron

Matt Peron

Responsable mondial des solutions


16 janvier 2024
19 minute d'écoute

Principaux points à retenir :​

  • Après le point haut des bénéfices liés à la pandémie de COVID, le secteur de la santé a enregistré une sous-performance en 2023 qui a pesé sur ses valorisations.
  • Dans le même temps, l'innovation médicale s'est accélérée avec des produits tels que les nouveaux traitements pour la perte de poids, créant des opportunités de marché de plusieurs milliards de dollars.
  • À l'aube de la nouvelle année, les investisseurs peuvent accéder à ce potentiel de croissance – ainsi qu'aux qualités traditionnellement défensives du secteur en période de baisses du marché – via ses actions qui présentent une décote.

Vous pouvez également regarder un enregistrement vidéo du podcast :

Carolyn Bigda : Bienvenue dans cette série spéciale de « Research in Action » où nous allons parler des perspectives des principaux secteurs économiques et de leurs répercussions en matière d'investissement en 2024. Nous sommes vos hôtes, Carolyn Bigda...

Matt Peron : . ..Je suis Matt Peron, Directeur de la recherche.

Mme Bigda : Dans cet épisode, nous sommes accompagnés par Andy Acker. Responsable de l'équipe du Secteur de la santé, il est également Gérant de plusieurs de nos stratégies investies dans la santé et des biotechnologies. Bienvenue dans ce podcast Andy.

Andy Acker : C'est un plaisir d'être avec vous.

Mme Bigda : En 2023, la grande nouvelle dans le domaine de la santé a été entre autres la perte de poids. Une nouvelle classe de traitements appelés agonistes du GLP-1 a été lancée. Ils ont produit des résultats exceptionnels en termes de perte de poids. Ils semblent offrir d'autres avantages, comme la réduction des maladies cardiaques, et ils ont également provoqué une certaine volatilité dans ce secteur. Pourriez-vous nous en dire plus sur l'évolution de cette catégorie de traitements et sur ses prévisions pour 2024 ?

M. Acker : Bien sûr. Il est difficile de s'intéresser à l'actualité sans entendre parler de ces nouvelles thérapies. Elles ont vraiment changé la donne. Il pourrait s'agir de la plus grande opportunité que nous ayons jamais observée dans le secteur de la santé. Pour vous donner une idée, ces produits représentent déjà plus de 30 milliards de dollars par an, et pourtant leur taux de pénétration n'est que d'environ 5 % aux États-Unis. Sur 100 millions de personnes, il y en a peut-être quatre ou cinq millions en surpoids ou obèses. Nous n'en sommes donc qu'au tout début. Il pourrait s'agir du prochain marché de 100 milliards de dollars dans le domaine de la santé. Et dans peu de temps, avant la fin de la décennie, nous atteindrons cette taille.

Pourquoi ces thérapies suscitent-elles tant d'enthousiasme ? La raison principale est que ces produits constituent une véritable percée en termes de niveau de perte de poids qu'ils permettent d'atteindre. Ce qui est intéressant, c'est que ces traitements GLP-1 – ou incrétines, qui sont des hormones intestinales qui vous donnent essentiellement une sensation de satiété – existent en fait depuis environ 18 ans depuis 2005. Mais les anciens traitements n'étaient pas très efficaces. Vous deviez vous faire des injections deux fois par jour. Aujourd'hui, avec une injection une fois par semaine, nous parvenons à une perte de poids de 15 à 20 %. Il s'agit donc de niveaux de perte de poids sans précédent qui peuvent changer la vie des patients.

Et surtout, nous pensons qu'une telle perte de poids pourrait également améliorer certains autres résultats, réduire les autres conséquences d'un surpoids important ou d'une inflammation active. Nous avons appris très récemment que ces traitements réduisent effectivement le risque de crise cardiaque, d'accident vasculaire cérébral et de décès. Nous avons également découvert – et nous obtiendrons davantage de données en 2024 – leur capacité à réduire le risque de maladie rénale. Nous allons savoir s'ils réduisent le risque de maladie du foie et de diabète. Les conséquences sont donc considérables. Et ces traitements continuent de progresser.

Pour l'instant, ils sont encore confrontés à une contrainte de capacité. En 2024, leurs capacités devraient continuer d'augmenter de sorte que de plus en plus de patients y auront accès. Nous allons également recevoir des informations sur leurs concurrents potentiels ou d'autres acteurs du marché. Nous saurons tout sur les premières données sur les nouvelles thérapies orales. Ne serait-il pas pratique d'avoir la possibilité de prendre ce traitement sous la forme d'une pilule une fois par jour au lieu d'une injection hebdomadaire ? Nous allons également assister à l'avènement de traitements moins fréquents. Ainsi, nous découvrirons ceux qui pourraient être administrés une fois par mois au lieu d'une fois par semaine.

Il s'agit donc d'un domaine qui va continuer à évoluer. Nous allons continuer à recueillir des données sur d'autres avantages. En fait, les deux entreprises leaders financent 36 études fondamentales qui seront menées au cours des cinq prochaines années. Nous allons donc en apprendre beaucoup plus sur ces traitements et leurs autres avantages. Nous pensons qu'avec le temps, nous assisterons à une amélioration des remboursements et à des augmentations continues de leur capacité qui rendront ces traitements davantage disponibles. Nous pensons donc que ces nouvelles thérapies d'amaigrissement constituent un formidable moteur de croissance.

M. Peron : C'est donc la grande nouvelle dans le secteur de la santé. Une autre nouvelle tient au fait que le secteur a rencontré de nombreuses difficultés cette année, dans tous les domaines en fait. Que s'est-il passé ?

M. Acker : Je pense que plusieurs facteurs ont eu une influence. En premier lieu, il est difficile de penser au secteur de la santé sans penser au COVID. Bien entendu, les secteurs de la santé et des biotechnologies ont été en première ligne dans la lutte contre cette maladie. Lors de l'apparition du virus, nous avons heureusement pu développer de nouveaux vaccins en dix mois au lieu de dix ans, ce qui a probablement permis de sauver des millions de vies. Ainsi, nous avons vendu pour des dizaines de milliards de dollars de produits destinés à lutter contre la pandémie, contre le COVID-19.

Mais 2023 a été une année où le secteur a subi les retombées de la fin de la pandémie de COVID. En 2022, les ventes de produits liés au COVID-19 se sont élevées à 90 milliards de dollars, qu'il s'agisse de traitements, de vaccins ou de diagnostics. 2023 est l'année où la pandémie et l'urgence sanitaire ont pris fin. Ainsi, les entreprises ont pâti de comparaisons difficiles en 2023, année où peu de gens se sont vus inoculer ou administrer des vaccins et des traitements contre le COVID. Les taux d'infection ont diminué. Les infections n'ont pas disparu, mais elles sont nettement inférieures.

Ce contexte pèse sur la quasi-totalité du secteur de la santé. Des entreprises comme Pfizer ont vu leur chiffre d'affaires passer de 100 milliards à environ 60 milliards de dollars. Les ventes du vaccin de Moderna ont diminué. Abbott a subi un recul des ventes de ses produits de diagnostic. Au cours du dernier trimestre, certaines de ces entreprises ont enregistré une croissance à deux chiffres de leur activité principale, mais une baisse de 80 % de leur activité liée au COVID. Cette situation a pénalisé l'ensemble du secteur, et nous constatons donc cette année une croissance négative des bénéfices et des chiffres d'affaires de l'ensemble du secteur de la santé. C'est un événement très rare.

À cela s'ajoute le fait que nous nous attendions début 2023 à une récession. Certains participants de marché prévoyaient une récession cette année, de sorte tous les investisseurs étaient positionnés de manière défensive dans le secteur de la santé alors qu'il n'a pas été aussi défensif cette année. Entre-temps, l'IA [intelligence artificielle] et la technologie ont suscité beaucoup d'enthousiasme. Nous avons donc assisté à un arbitrage significatif de la santé au profit d'autres secteurs.

Même si en tant qu'investisseurs nous préférons nous projeter vers l'avenir plutôt que de regarder le passé, nous constatons que l'année 2023 a été l'une des pires pour le secteur de la santé en termes relatifs. S'agissant de l'avenir, les valorisations du secteur sont en berne. Or son niveau d'innovation – j'espère que nous y reviendrons dans quelques instants – est plus élevé que jamais. Le nombre de nouveaux médicaments approuvés n'a jamais été aussi élevé.

Pourtant, les valorisations sont faibles et à l'horizon 2024, nous entrevoyons la possibilité d'une reprise, c'est-à-dire d'une accélération des bénéfices par rapport aux niveaux très faibles de cette année. Nous pensons donc que les chiffres d'affaires et les bénéfices du secteur renoueront avec des niveaux normalisés marqués par une croissance structurelle du secteur.

En même temps que cette accélération du secteur de la santé, il existe un potentiel de ralentissement économique ou de récession qui pourrait avoir un impact sur le reste du marché et entraîner une décélération de la croissance. Par conséquent, nous pensons que les secteurs de la santé et de la biotechnologie sont assez bien positionnés à l'horizon 2024.

M. Peron : Le contexte semble donc assez intéressant. Les élections présidentielles vous préoccupent-t-elles ? La santé est généralement remise en question lors de tels cycles électoraux.

M. Acker : Oui, je pense qu'il s'agit un problème supplémentaire. Les observateurs disent que chaque cycle électoral est forcément mauvais pour le secteur de la santé. Ce qui est intéressant, du moins jusqu'à présent, c'est que les deux principaux candidats à la présidence ont déjà été présidents. Ils peuvent donc dire ce qu'ils veulent, mais ils ont disposé chacun de quatre ans pour faire ce qu'ils voulaient. Nous avons également assisté à l'adoption d'un texte législatif baptisé IRA ou Inflation Reduction Act (loi sur la réduction de l'inflation). Nous savons donc déjà à quoi nous attendre.

Nous pourrions assister à certains débats politiques, mais la réalité est que cette loi a déjà été votée et que les observateurs essaient maintenant d'en déterminer l'impact. Elle comporte des avantages et des inconvénients, mais je ne pense pas que nous aurons droit à quelque chose de sensiblement différent par rapport à ce que nous avons actuellement.

M. Bigda : Je vous propose maintenant de faire un zoom sur un segment de la santé, à savoir les biotechnologies. Malheureusement, le marché est baissier depuis près de trois ans. Que s'est-il passé et qu'est-ce qui pourrait permettre de redresser un peu la situation ?

M. Acker : Vous avez raison. Les biotechnologies se sont inscrites en baisse. En fait, si l'on s'intéresse à l'indice général S&P Select [Biotechnology], nous constatons qu'il est en baisse depuis maintenant trois années d'affilée, un repli à deux chiffres trois ans d'affilée. La dernière fois que les valeurs biotechnologiques ont baissé pendant trois années consécutives, c'était entre 1992 et 1994. Or l'année suivante, elles ont bondi de 60 %.

Nous assistons donc à une sorte de creux des actions du secteur des biotechnologies. Et qu'est-ce qui explique cette situation ? Il s'est passé en partie la même chose que dans le domaine de la santé. Les progrès réalisés dans la lutte contre le COVID-19 ont suscité beaucoup d'enthousiasme ; les nouveaux vaccins ont été développés très rapidement et ont été très efficaces, ce qui a suscité beaucoup d'enthousiasme et d'afflux de capitaux dans le secteur de la biotechnologie. De nombreuses entreprises ont obtenu des financements alors qu'elles n'auraient probablement jamais dû en recevoir. Dans ce contexte, beaucoup d'entreprises dont les données scientifiques étaient relativement précoces et/ou faibles ont été valorisées à des milliards de dollars. Or cela n'aurait probablement jamais dû se produire parce que les investisseurs ont oublié notre règle 90/90, c'est-à-dire que 90 % des nouveaux médicaments en développement ne seront jamais commercialiser et que, même s'ils le sont, les estimations du consensus sont erronées dans 90 % des cas.

Un grand nombre de ces entreprises n'ont pas répondu aux attentes. Nous avons constaté beaucoup de déceptions concernant les données cliniques de la part d'entreprises qui ont été financées alors qu'elles n'auraient probablement jamais dû l'être. C'est ainsi que depuis quelques années nous assistons à un bouleversement. Beaucoup de ces entreprises disparaissent. Les entreprises dont le financement dépendait des marchés de capitaux sont en grande difficulté. Un grand nombre d'entre elles sont maintenant en cours de fusion par le biais des fusions inversées, de sorte davantage d'entreprises technologiques prometteuses qui ne sont pas cotées en bourse fusionnent dans le cadre d'une vente publique.

Au fil du temps, nous avons donc constaté cette tendance, qui se poursuit d'ailleurs. Mais pendant ce temps, il y a eu une véritable innovation en quelque sorte dissimulée que nous trouvons extrêmement passionnante. En fait, le nombre d'agréments de nouveaux produits en 2023 sera le plus élevé de l'histoire. 59 nouveaux médicaments ont déjà été approuvés et des dizaines d'autres sont encore en attente. Il s'agira donc de l'année la plus importante de l'histoire en termes d'agrément de nouveaux produits. On ne s'en rend pas compte lorsqu'on observe le marché boursier.

En règle générale, lorsque ces produits sont approuvés, ils entraînent un nouveau cycle de production qui peut durer une décennie voire plus. Nous pensons donc que nous n'en sommes qu'aux prémices d'un nouveau cycle de croissance dans le domaine de la biotechnologie, qui n'est pas vraiment reconnu par les conditions de marché actuelles.

Mme Bigda : Qu'entrevoyez-vous en termes d'innovation et de lancement de nouveaux médicaments que vous surveillez et qui vous enthousiasment le plus ?

M. Acker : Je pense que le cancer est l'un de ces domaines qui connaît des changements considérables. Depuis 70 ans, nous avons recours à des médicaments utilisés en chimiothérapie que nous connaissons tous et qui sont efficaces, mais qui ont de nombreux effets secondaires. Ce que les groupes pharmaceutiques font aujourd'hui, c'est de trouver des moyens plus précis d'administrer la chimiothérapie. L'un de ces traitements est baptisé conjugué anticorps-médicament. Ainsi, au lieu d'administrer une chimiothérapie par voie systémique à un patient et de la faire circuler dans tout le corps, que se passerait-il si nous pouvions la cibler, attacher ces molécules de chimiothérapie à un anticorps ciblé et l'administrer directement aux cellules cancéreuses ?

Nous commençons à disposer de ces thérapies qui apportent des avantages considérables aux patients. L'une de ces thérapies a permis d'améliorer de 33 % la chance de survie globale des femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire. Il en existe un autre pour le traitement du cancer de la vessie, qui améliore la chance de survie globale d'environ 100 %, c'est-à-dire qu'il double la chance de survie globale. Ces traitements sont combinés avec nos médicaments immuno-oncologiques qui aident également à cibler, essentiellement à libérer le pouvoir du système immunitaire pour attaquer et tuer les cellules cancéreuses.

Nous disposons de nouvelles thérapies cellulaires appelées thérapies CAR T. Beaucoup de ces techniques auraient semblé relever de la science-fiction il y a dix ans, mais nous pouvons aujourd'hui prélever les cellules d'un patient, les reprogrammer, les modifier génétiquement pour qu'elles trouvent les cellules cancéreuses puis les réinjecter dans le corps du patient. En juin 2023, lors de la conférence de l'American Society of Clinical Oncology, l'une de ces thérapies a montré qu'elle pouvait réduire le risque de progression ou de décès de 75 %, ce qui revient à quadrupler votre chance de survie globale sans que votre maladie ne progresse. Nous sommes donc témoins d'avancées extraordinaires. Mieux encore, ces thérapies sont généralement mieux tolérées que les anciennes thérapies que nous utilisions. Nous assistons donc à une transition continue vers de nouvelles méthodes de traitement de l'oncologie.

Nous constatons également des progrès continus dans le domaine des traitements à base de médecine génétique. Tout y passe, des thérapies géniques à l'édition de gènes en passant par les thérapies à base d'ARNm. Ces dernières qui se sont avérées si efficaces contre le COVID, sont en cours de développement pour d'autres maladies respiratoires, ce qui nous permettra de profiter de nouveaux vaccins. Nous obtiendrons également des vaccins qui pourraient être utilisés contre le cancer. Nous assistons donc à des progrès considérables en termes de traitement des maladies humaines.

Après avoir parlé de l'obésité, parlons de la maladie d'Alzheimer. Nous disposons des premiers traitements modifiant l'évolution de la maladie qui sont actuellement en phase de lancement. Un a déjà été approuvé, un autre est prévu pour 2024 et les groupes pharmaceutiques essaient de les améliorer encore davantage.

Il s'agit donc d'un progrès clinique considérable en termes de réponse à des besoins médicaux non satisfaits grâce à des produits dont nous pensons qu'ils peuvent changer la pratique de la médecine. Mais nous pensons que le marché n'a pas du tout compris le potentiel de certaines de ces entreprises. C'est pourquoi nous sommes très enthousiastes à l'idée d'investir dans ce secteur.

Mme Bigda : Pensez-vous que l'innovation peut contribuer à inverser la trajectoire des revenus et des bénéfices du secteur ?

Acker : Oui. Je pense qu'une fois que nous nous serons débarrassés de l'impact du COVID, qui a largement disparu pour ces entreprises, mais qui demeure peut-être un peu, la croissance du traitement des besoins non satisfaits entraînera une accélération de la croissance de l'ensemble du secteur et pourra ainsi l'aider à se redresser.

M. Peron : Excellente nouvelle.

Mme Bigda : Oui, espérons que le COVID fasse de plus en plus partie du passé, pour tout le monde et pour le secteur de la santé. Merci beaucoup pour votre participation Andy.

M. Acker : De rien. Ça a été un plaisir d'être avec vous. Je vous remercie.

JHI

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L'indice S&P Biotechnology Select Industry est composé d'actions de l'indice S&P Total Market qui sont classées dans le sous-secteur de la biotechnologie selon la classificationGICS® .

 

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  • Un Fonds fortement exposé à une région géographique ou à un pays donné implique des risques plus importants qu’un Fonds plus largement diversifié.
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  • Le Fonds peut avoir recours à des instruments dérivés dans le but de réaliser ses objectifs d’investissement. Cela peut générer un « effet de levier », qui peut amplifier les résultats d’un investissement, et les gains ou les pertes pour le Fonds peuvent être supérieurs au coût de l’instrument dérivé. Les instruments dérivés présentent également d’autres risques, et en particulier celui qu’une contrepartie à un instrument dérivé ne respecte pas ses obligations contractuelles.
  • Si le Fonds détient des actifs dans des devises autres que la devise de référence du Fonds ou si vous investissez dans une catégorie d’actions/de parts d’une devise différente de celle du Fonds (sauf si elle est « couverte »), la valeur de votre investissement peut être soumise aux variations des taux de change.
  • Lorsque le Fonds, ou une catégorie d’actions/de parts couverte, vise à atténuer les fluctuations de change d’une devise par rapport à la devise de référence, la stratégie elle-même peut créer un impact positif ou négatif relativement à la valeur du Fonds en raison des différences de taux d’intérêt à court terme entre les devises.
  • Les titres du Fonds peuvent devenir difficiles à valoriser ou à céder au prix ou au moment désiré, surtout dans des conditions de marché extrêmes où les prix des actifs peuvent chuter, ce qui augmente le risque de pertes sur investissements.
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