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Espresso européen : un nouveau paradigme pour les valeurs européennes de la défense

Dans le cadre de notre série Espresso, qui propose un mélange de points de vue d’experts sur les Actions européennes, notre Gérant Marc Schartz défend les arguments en faveur du changement du sentiment datant de plusieurs décennies à l’égard de l’industrie européenne de la défense.

Marc Schartz, CFA

Marc Schartz, CFA

Gestionnaire de portefeuille


13 mars 2024
7 minutes de visionnage

Principaux points à retenir :​

  • La recrudescence persistante des tensions géopolitiques a transformé le paysage d'investissement des valeurs européennes du secteur de la défense.
  • La majorité des pays de l'OTAN s'étant désormais engagés à atteindre leur objectif de 2 % du PIB pour leurs dépenses dans le domaine de la défense, il est difficile d'envisager un scénario dans lequel l'industrie de la défense n'en bénéficiera pas.
  • Les valorisations du secteur européen de la défense ne sont pas hors de proportion par rapport à celles de l'ensemble du secteur industriel et le marché peut encore se consolider.

Ces derniers mois ont été particulièrement intéressants pour l'industrie européenne de la défense. Nous avons donc pensé qu'il serait intéressant de regarder un peu ce qui s'y passe. Tout d'abord, nous pensons qu'un changement de paradigme fondamental est en cours dans le secteur de la défense européenne. Après l'effondrement de l'Union soviétique au début des années 1990, les dépenses dans la défense en Europe ont vraiment chuté au bas de la liste des priorités des responsables politiques, mais aussi de l'électorat. Par ailleurs, les investisseurs ont pénalisé le secteur de la défense, car il a été jugé non conforme aux exigences ESG.

Je dirais qu'il y a environ deux ans, tout cela a commencé à être remis en cause. Les tensions géopolitiques se sont exacerbées ; nous sommes malheureusement confrontés à une guerre en Europe ; M. Trump pourrait revenir à la Maison Blanche et la viabilité à long terme de la construction de l'OTAN suscite des interrogations. Il était donc clair que l'Europe devait modifier son approche en matière de défense. Or nous avons constaté une réaction. Selon une statistique, en 2024 par exemple, 18 des 31 pays de l'OTAN honoreront leurs dépenses de 2 % en pourcentage du PIB. En 2016, cinq pays seulement les ont honorées.

Le problème a-t-il été résolu ? Ce problème a-t-il été réglé ? En fait, je pense que nous n'en sommes qu'au début d'un cycle d'investissement de plusieurs décennies dans le secteur de la défense. Trente ans de sous-investissement chronique ne peuvent pas être résolus du jour au lendemain. Différents organismes examinent la situation et affirment que le sous-investissement en Europe s'élève à environ 600 milliards de dollars américains. Donc, le simple fait de dépenser 2 % du PIB ne suffira peut-être pas à rattraper le retard en temps voulu.

Nous ne pouvons pas prévoir les rebondissements géopolitiques ; mais il est très difficile d'imaginer que les investissements ne continueront pas à augmenter dans les prochaines années. Si l'on considère les choses d'un point de vue plus conventionnel en matière d'investissement, les valeurs de la défense se sont redressées ces deux dernières années en raison de ces perspectives initiales. Leurs valorisations restent toutefois raisonnables. Le secteur se négocie plus ou moins en ligne avec l'ensemble du secteur industriel. C'est très intéressant compte tenu des perspectives finales très positives que je viens de mentionner. Par ailleurs, le secteur reste fragmenté, de sorte qu'une consolidation offre une certain potentiel haussier.

Troisièmement, la défense est l’un des rares sous-secteurs dont les perspectives bénéficiaires en Europe sont probablement meilleures qu’aux États-Unis, ce qui rend ces actions européennes très intéressantes.

Le dernier point que je voudrais souligner, c'est que l'acceptation du secteur par les investisseurs est croissante ; et je vais juste emprunter une phrase du PDG d'Euronext, la bourse paneuropéenne. Il a déclaré la semaine dernière : « Il existe une nouvelle forme de facteurs ESG qui circule, c'est l'Énergie, la Sécurité et la Géopolitique ». Un grand nombre d'investisseurs supplémentaires sont donc attendus dans ce secteur.

Les références à des titres individuels ne constituent pas une recommandation d’achat, de vente ou de détention d’un titre, d’une stratégie d’investissement ou d’un secteur, et ne sauraient être considérées comme rentables. Janus Henderson Investors, son conseiller affilié, ou ses employés peuvent détenir une position dans les titres mentionnés.

EXPLOITER LE POTENTIEL HAUSSIER DES ACTIONS EN EUROPE

Un univers d'opportunités d'investissement


 

Les opinions exprimées sont celles de l'auteur au moment de la publication et peuvent différer de celles d'autres personnes/équipes de Janus Henderson Investors. Les références faites à des titres individuels ne constituent pas une recommandation d'achat, de vente ou de détention d'un titre, d'une stratégie d'investissement ou d'un secteur de marché, et ne doivent pas être considérées comme rentables. Janus Henderson Investors, son conseiller affilié ou ses employés peuvent avoir une position dans les titres mentionnés.

 

Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs. Toutes les données de performance tiennent compte du revenu, des gains et des pertes en capital mais n'incluent pas les frais récurrents ou les autres dépenses du fonds.

 

Les informations contenues dans cet article ne constituent pas une recommandation d'investissement.

 

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Marc Schartz, CFA

Marc Schartz, CFA

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13 mars 2024
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Principaux points à retenir :​

  • La recrudescence persistante des tensions géopolitiques a transformé le paysage d'investissement des valeurs européennes du secteur de la défense.
  • La majorité des pays de l'OTAN s'étant désormais engagés à atteindre leur objectif de 2 % du PIB pour leurs dépenses dans le domaine de la défense, il est difficile d'envisager un scénario dans lequel l'industrie de la défense n'en bénéficiera pas.
  • Les valorisations du secteur européen de la défense ne sont pas hors de proportion par rapport à celles de l'ensemble du secteur industriel et le marché peut encore se consolider.