Devenir un « archer » ‑ Viser l'excellence plutôt que la perfection
Suney Hindocha, analyste au sein de l'équipe Actions durables mondiales dirigée par Hamish Chamberlayne, explique pourquoi une réflexion distinctive peut procurer un avantage comportemental aux investisseurs qui cherchent à atteindre l'excellence plutôt que la perfection.
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Principaux points à retenir :
- En privilégiant l'excellence à la perfection, les investisseurs se concentrent sur les facteurs clés qui alimenteront une thèse d'investissement au fil du temps, augmentant ainsi la probabilité de générer des résultats hors consensus et donc de l'alpha.
- Compte tenu des flux de valeurs qui influencent une entreprise et son secteur d'activité, l'adoption d'une approche consistant à « suivre la piste de l'argent » peut conduire à avoir une perception différente sur un titre.
- Les investisseurs qui adoptent cette approche s'apparentent à des archers.
Une gestion d'investissement judicieuse s'apparente au tir à l'arc en visant des performances cibles avec une variance minimale. Les compétences requises d'un investisseur ont beaucoup en commun avec celles d'un archer chevronné : agilité et concentration pendant de longues périodes, régularité et précision investissement après investissement, compétences techniques et connaissance du domaine, force mentale pour pouvoir supporter la pression de la compétition, adaptabilité pour investir dans des conditions variables et autodiscipline pour améliorer continuellement ses performances. C'est pourquoi j'aime souvent qualifier d'« archers » les investisseurs qui incarnent ces attributs par excellence .
Warren Buffett de Berkshire Hathaway est peut-être le plus célèbre représentant du principe de l'« archer » à l'époque actuelle. Les temps ont changé depuis l'époque du Buffett Partnership, une période de l'histoire de la discipline où des processus mécaniques visant à guider la sélection de titres sur la base de facteurs relativement simples tels que les titres bon marché et « value » constituaient un moyen viable de générer de l'alpha. Pourtant, compte tenu des progrès vertigineux de la technologie et de la disponibilité massive d'informations qui les accompagne, l'analyse financière est devenue une activité aux conditions de concurrence plus équitables. Si l'on ajoute à cela la quantité de grands talents et de matière grise qui sont recrutés chaque année en grand nombre dans le secteur de la gestion d'actifs, on peut dire que le secteur s'est presque entièrement démocratisé, pour ainsi dire.
Par voie de conséquence, les sources d'avantage concurrentiel qui étaient traditionnellement considérées comme la « pierre philosophale » dans le domaine des investissements, notamment les avantages informationnels et analytiques, se sont plus ou moins diluées. Les avantages analytiques, bien qu'ils aient fait l'objet d'une concurrence significative depuis l'avènement de l'internet et plus récemment de l'intelligence artificielle, peuvent encore constituer une véritable source d'informations précieuses (bien qu'ils nécessitent un très haut degré de compétence). En revanche, les avantages informationnels ont presque complètement disparus.
Pour le meilleur ou pour le pire, il semble qu'un nombre important d'investisseurs continue à concentrer ses efforts sur l'exploitation des avantages informationnels et analytiques. Bien qu'il soit convaincant de perfectionner sa boîte à outils analytique, des données sur le secteur de la gestion d'actifs dressent un tableau sombre : la plupart des spécialistes de la gestion active ne parviennent pas à générer régulièrement de l'alpha, ce qui laisse à penser que leur attention est probablement détournée. Dans sa quête d'« omniscience », où la parfaite connaissance de toutes choses peut devenir une sorte d'idéal, l'investisseur peut souvent « se centrer sur l'arbre qui cache la forêt ». Or on peut plutôt affirmer que le troisième des avantages en matière d'investissement est plus impératif que jamais, c'est-à-dire l'« avantage comportemental ».
Un avantage comportemental consiste à adopter un point de vue différent du consensus, la stratégie dite de « time arbitrage » en étant l'exemple le plus frappant. Pour un investisseur capable d'utiliser ses compétences analytiques pour identifier des modèles économiques de grande qualité qui peuvent afficher des performances plus durables que celles prévues par le marché, puis d'acheter ces entreprises à des valorisations raisonnables pour les conserver sur le long terme, la possibilité d'obtenir d'excellentes performances financières peut s'avérer convaincante.
Cette approche nécessite parfois de longues périodes d'inactivité du portefeuille car la performance du cours des actions n'évolue généralement pas de manière linéaire. Privilégier le statu quo peut se révéler être l'une des actions les plus difficiles et les plus contre-intuitives d'un point de vue psychologique pour les investisseurs, mais nous pensons qu'en fin de compte le miracle des intérêts composés ou capitalisation ne doit pas être inutilement contrarié par les vicissitudes temporaires des marchés financiers.C'est sur ce point que nous pensons nous distinguer de la concurrence en tant qu'investisseurs.
L'équipe des Actions mondiales durables consacre beaucoup de temps et de ressources à l'analyse méticuleuse des entreprises par le biais d'un processus de souscription approfondi, ce qui nous permet de constituer un univers d'actions de grande qualité, dont les indicateurs financiers sont en moyenne meilleurs que ceux du marché élargi. L'objectif est alors de permettre à ces merveilleuses entreprises de réinvestir dans leur activité et de capitaliser au fil du temps. En l'absence de rupture claire de notre thèse, il s'agit de ne pas être hyperactif ou excessivement réactif aux sautes d'humeur du marché à court terme .
Cultiver un avantage comportemental revient à rechercher l'excellence plutôt que la perfection. Trop souvent, les investisseurs s'attachent à connaître tous les aspects d'une entreprise, ce qui peut constituer un obstacle au processus d'investissement. Il est louable et important de s'intéresser aux détails, mais nous pensons qu'une attention plus ciblée à certains détails peut améliorer le rendement du temps investi, étant donné qu'il existe invariablement une petite poignée de facteurs critiques qui déterminent la performance de toute valeur sur le long terme. C'est là que nous nous efforçons d'orienter notre capital humain notamment pour avoir une vue d'ensemble ainsi qu'une connaissance microéconomique de la thèse d'investissement, ce qui permet de tirer des conclusions financières très différentes de celles du consensus de marché.
Pour souligner ce point, nous nous sommes attachés à rechercher des opportunités qui se rapprochent le plus possible de « paris sûrs ». L'expression « suivre la piste de l'argent » a joué un rôle déterminant dans cette approche. Prenez l'exemple d'une entreprise telle que Core & Main, un distributeur spécialisé dans les produits de protection contre l'eau, les eaux usées, les eaux pluviales et les incendies, entre autres. Le système 1 de pensée de l'investisseur typique, d'après Daniel Kahneman, peut l'amener à la conclusion initiale (à notre avis erronée) que tous les distributeur s'apparentent à des distributeurs traditionnels, largement dépourvus de douves économiques ou d'avantages concurrentiels importants, et qu'ils ne représentent donc pas une opportunité d'investissement attrayante.
Toutefois, si l'on laisse le système 2 de pensée se mettre en place et si l'investisseur se concentre sur les facteurs critiques, il devient évident que la principale douve économique de ce secteur est la taille, qui entraîne une disponibilité supérieure des produits et des droits de distribution exclusifs y afférant. Ceci place Core & Main et Ferguson ‑ les deux principaux acteurs aux États-Unis dotés d'une avance considérable, chacun avec une part de marché de 18 à 20 % ‑ dans une position concurrentielle très avantageuse par rapport à l'ensemble de ses concurrents largement fragmentés du marché américain.
En « suivant la piste de l'argent », nous constatons que les dépenses d'infrastructures municipales de distribution de l'eau aux États-Unis, financées par des programmes publics tels que la loi sur l'investissement dans les infrastructures et l'emploi (« Infrastructure Investment and Jobs Act »), sont appelées à augmenter considérablement. Ainsi, les principaux acteurs du marché en seront des bénéficiaires disproportionnés étant donné leur plus grand nombre de points de contact au sein des États. Cela leur permet de renforcer leur présence, ce qui déclenche une dynamique positive où la taille de la douve économique de ces entreprises augmente au fil du temps.
Dans le secteur ferroviaire, l'Union internationale des chemins de fer (« International Union of Railways ») a estimé que plus de 2 000 milliards de dollars1 d'investissements dans la modernisation des infrastructures sont prévus ou concernent des projets en cours de construction, ce qui traduit le fait que le chemin de fer est un autre moyen de transport durable et qu'il gagne en popularité en tant que moyen de transport des personnes et des marchandises dans les zones urbaines. « En suivant la piste de l'argent », les principaux fournisseurs de l'écosystème ferroviaire, tels que Knorr-Bremse et Wabtec, semblent bien placés pour profiter de cette vague de modernisation. Par ailleurs, si nous abordons l'avènement de la quatrième révolution industrielle, avec la prolifération de l'IA en tant que force puissante de la prochaine génération de technologies, c'est en « suivant la piste de l'argent » que l'on constate que Nvidia en est un grand bénéficiaire, qui est parvenu à devenir un acteur dominant en devenant un prestataire exclusif pour le développement de l'IA, des puces aux logiciels en passant par d'autres services.
Un autre exemple pourrait être l'attention indue portée par les investisseurs à un obstacle temporaire auquel une entreprise est confrontée. Cela peut conduire les participants de marché orientés vers le court terme à se concentrer, atteints de myopie, sur les détails de la ou des problèmes à court terme, ce qui les amène à sous-pondérer, ou pire, à passer complètement à côté de l'avenir potentiellement dynamique d'une telle entreprise au-delà de ces horizons d'investissement exceptionnellement réduits. Nous pensons que la banque HDFC en Inde illustre cette tendance. La prudence concernant une récente fusion avec sa société mère a entraîné une sous-performance de son action par rapport à son secteur, même si la banque présente des indicateurs parmi les meilleurs de son secteur, gagnant jusqu'à 20 % de parts de marché supplémentaires sur les dépôts au cours de ces dernières années. En outre, en « suivant la piste de l'argent », nous découvrons que les banques du secteur privé indien continuent de gagner des parts de marché au détriment des banques du secteur public, une tendance qui se fait persistante. HDFC Bank, en tant que première banque du secteur privé indien, peut naturellement être un bénéficiaire clé de cette baisse de parts de marché des banques du secteur public.
Plus concrètement, en suivant l'approche « suivre la piste de l'argent » dans le domaine des énergies renouvelables, nous soutenons qu'un cycle long et important d'investissements dans l'infrastructure du réseau électrique est une condition préalable au déploiement accru des énergies renouvelables. Par voie de conséquence, nous sommes optimistes à l'égard du thème séculaire de la modernisation des réseaux électriques où nous pensons que des entreprises telles que Prysmian, l'un des principaux fournisseurs de câbles et d'interconnecteurs pour les réseaux de transmission, sont susceptibles de récolter les fruits d'une vague soutenue de dépenses d'investissement dans ce domaine. Des entreprises telles que Schneider Electric et Legrand sont également prêtes à tirer parti de ce thème dominant de l'électrification.
Il est important de noter que même si ces entreprises présentent des caractéristiques cycliques, il est primordial de comparer le cycle économique à court terme avec l'opportunité à long terme. Les investisseurs doivent être prêts à faire abstraction de la volatilité à court terme s'ils veulent être optimistes quant aux tendances séculaires dominantes. Dans le même temps, il est nécessaire que ces entreprises fassent preuve de résilience financière afin d'être bien équipées pour faire face à une telle volatilité. Par ailleurs, en intégrant un cadre de durabilité et ESG à l'analyse des entreprises, nous pensons qu'il est possible de présélectionner efficacement les entreprises qui conjuguent des fondamentaux attrayants et des équipes de gestion de premier ordre qui gèrent efficacement les risques opérationnels,dont les risques ESG. Selon nous, la combinaison de ces facteurs est plus susceptible de conduire à une capitalisation de la valeur au fil du temps.
Ce type de réflexion distincte, qui peut créer un avantage comportemental, peut jouer en faveur de l'investisseur lorsque l'objectif est l'excellence plutôt que la perfection, cette dernière étant une mission vouée à l'échec car les entreprises et les marchés sont en constante évolution, soumis à une multitude de chocs et de variables exogènes qui ne peuvent être modélisés de manière soigneuse et précise. Notre éthique est centrée sur cet axiome. À ce titre, nous sommes convaincus que notre processus d'investissement est propice au principe de l'« archer ».
Devenir « archer » est simple mais il est loin d'être facile d'être performant. Pour y parvenir, il faut adopter un certain état d'esprit, souvent inconfortable, et être prêt à s'écarter de la masse, ce qui est par définition « contre nature » et qui est donc généralement relégué au domaine de la mythologie. La divinité olympienne de la mythologie grecque et romaine classique Apollon, réputée pour être un maître archer, nous permet de conclure l'essentiel du message que nous transmettons dans cet article :
Alpha – la différence entre la performance d’un portefeuille et celle de son indice de référence, ajustée en fonction du niveau de risque pris. Cet indicateur permet de déterminer si un portefeuille géré de manière active a ajouté de la valeur par rapport à un indice de référence, en tenant compte du risque pris. Un alpha positif indique que le gestionnaire a ajouté de la valeur.
Dépenses en capital ‑ argent investi pour acquérir ou moderniser des actifs fixes tels que des bâtiments, des machines, des équipements ou des véhicules afin de maintenir ou d'améliorer les activités et de doper la croissance future.
Capitalisation ‑ le processus par lequel les gains générés par un actif, provenant de plus-values ou d'intérêts, sont réinvestis afin de générer des bénéfices supplémentaires au fil du temps.
Actions cycliques‑ entreprises qui vendent des biens de consommation discrétionnaire (comme des automobiles) ou originaires de secteurs très sensibles aux variations de l'économie (par exemplel'exploitation minière).
Choc exogène ‑ un événement inattendu ou imprévisible qui affecte une économie, que ce soit de manière positive ou négative.
Indicateurs financiers ‑ indicateurs utilisés pour évaluer la performance d'une entreprise, sa santé financière et les attentes en matière de bénéfices futurs, par exemple son rendement des capitaux propres.
Douve ‑ une douve économique est une métaphore qui fait référence à l'avantage concurrentiel d'une entreprise qui la protège des autres concurrents sur le marché. Une grande douve économique indique un avantage concurrentiel important qui est difficile à reproduire et crée donc une barrière efficace contre les concurrents.
Investissement « value » - les investisseurs « value » recherchent des entreprises qu'ils estiment sous-évaluées par le marché, et s'attendent donc à ce que le cours de leurs actions augmente.
Volatilité – Le taux et l'ampleur selon lesquels le cours d'un portefeuille, d'un titre ou d'un indice évolue à la hausse ou à la baisse.
1 Union internationale des chemins de fer, analyse des différences régionales dans les projets ferroviaires mondiaux en fonction du coût, de la longueur et de l'étape du projet
2 Greater You, Episode 12: Persuit of Perfection: A Fast Track to Mediocrity?
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JHI
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